â–ˆ La manière de l’ancrage du végétal au minéral est sans aucun doute ce qui attire le plus l’attention lorsque l’on découvre par grande marée ce petit port de l’île de Molène tant les algues y sont dans leur élément. Aussi est-il remarquable de voir comment cette “souche” est allée poser ses racines sur ce simple galet devenu fondateur de toute cette croissance…
â–ˆ L’ancrage, voilà bien ce qui est commun à tout port…
â–ˆ Rester droit et tenir debout…
â–ˆ Au dessus des volutes andalouses…
â–ˆ Volutes que ce cordage copie à s’y méprendre, comme si les fibres de cette corde s’étaient adaptées au milieu…
â–ˆ La Bretagne est la première zone de production d’Europe pour le ramassage des algues sur le littoral. Environ 50 000 t/an d’algues brunes, dont des laminaires, y sont récoltées.
â–ˆ Une dentelle séduisante à l’Å“il qui fut jadis l’objet d’un métier dur, celui des goémoniers.
â–ˆ N’en reste pas moins qu’à marée basse, le spectacle de ces formes et de ces couleurs aura sans aucun doute toujours le même impact sur l’Å“il, le regard…
â–ˆ Molène en hiver se découvre désertée telle une île où la couleur reste plus présente en mer qu’à terre en comparaison à beaucoup d’îles... Ici, les couleurs maritimes contrastent farouchement avec le gris dominant des façades des habitations…
â–ˆ Après chaque marée, au début, on ne les remarque pour ainsi dire pas tant elles se confondent avec les galets. Puis une, puis deux, puis trois… la mer est venue les déposer par endroits bien délicatement sur les rochers comme des pétales de fleurs. En se retirant, elle laisse alors apparaître ces coquilles vides…
â–ˆ Des coquilles d’haliotis (ormeau)…
Bien à vous, au plaisir de vous lire.
JFA
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