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Jean-François Aillet - Sculpteur / Designer - Projets en cours

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Journal de Bord

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Sable N° / 0691  collecté sur 7000

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Répartition géographique
des prélèvements

0691

"Le Solitaire... des marées"

C'est quoi ce projet ?

Prélèvement international de matière première

Sable N° / 0691 collecté sur 7000

Localisation du prélèvement : Latitude : 45° 27' 42.69" N / Longitude : 5° 26' 53.28" E
Sable de rivière collecté par Louis Fournier
www.virieu.fr, dans la Bourbre à proximité de l'ancienne entreprise de tissage Michoud, à Châbons, village situé entre Lyon et Grenoble dans la vallée de la Bourbre située entre le Massif Central à l'Ouest, le Jura méridional et les Préalpes du Nord à l'Est, vallée creusé il y a quelques millions d'années par l'érosion des langues glacières qui recouvraient alors la province du Dauphiné, Isère, France, Europe de l’Ouest, pour le projet «Le Solitaire... des marées».

 

 

Usine de tissage MICHOUD

« Les Sables » commune de Châbons

En 1926, Emile Michoud est venu s’installer en face de la gare de Virieu, sur la commune de Panissage. Auparavant cet industriel avait loué l’usine « des sables », celle-ci était située au hameau dit « Les Sables » près de la rivière la Bourbre, sur la commune de Châbons. Cette usine marchait « au fil de l’eau », à l’aide d’une roue à aubes. Complètement en ruine aujourd’hui, on n’en distingue que quelques pans de murs et des fondations. Pour alimenter cette roue en eau, il avait été aménagé un réservoir qui, en période de sécheresse, ne se remplissait que lentement. Aussi lorsqu’il était vide, la roue n’entraînait plus les machines. En attendant qu’il se remplisse à nouveau, les ouvrières s’en retournaient à leurs travaux des champs, et c’est en faisant tinter une cloche qu’on leur signalait que le niveau de l’eau était atteint et que le travail pouvait reprendre. Louis Fournier

 

 

 

GÉOGRAPHIE ET HYDROLOGIE
DE LA HAUTE VALLÉE DE LA BOURBRE

Le cadre géographique, géologique et hydrologique de la vallée. La vallée, longue de 15 km, orientée vers le nord-est, forme un sillon à fond plat et à pente longitudinale faible. La section évoque un U ouvert. Les versants assez élevés (au sud, ils peuvent dominer de 300 m le fond de la vallée), ont des pentes parfois fortes : le chemin difficilement praticable reliant le château de Virieu au bourg éponyme est le reflet de cette caractéristique. Le bassin versant toute l’eau tombée sur cette aire se retrouve dans l’écoulement principal de la rivière qui draine cette région, la Bourbre, alimentée par de nombreux petits affluents, a une largeur de 5 km et une superficie de 81 km2 au Gaz à l’aval ). On peut présenter la géologie de la région schématiquement de la manière suivante : le substratum est constitué de roches gréseuses vieilles de quelques dizaines de millions d’années issues de l’érosion des montagnes alpines situées loin vers l’est. Au Quaternaire, depuis moins d’un million d’années, des phases climatiques froides se sont succédées durant lesquelles des glaciers se sont installés sur tout le bassin du Rhône et de ses affluents. Les plus importants formaient un inlandsis (comme sur le Groenland de nos jours), qui émettait des langues glaciaires vers l’est et le sud-ouest (il y avait ainsi celle du Rhône dans notre vallée et celle de l’Isère). Les plates-formes de glace très épaisses dominaient les sommets les plus élevés. Il en reste des blocs de roche d’origine alpine, très volumineux, qui furent transportés par ces glaciers. Déposés sur les hauts des collines (cela permet d’imaginer l’épaisseur de glace), on les nomme « la pierre qui danse » ou en d’autres lieux « la pierre de libre soleil ». Ces langues glaciaires creusèrent de formidables sillons dans le substratum gréseux. Lors des réchauffements climatiques, la glace fondait et les langues reculaient, abandonnant des alluvions ou moraines. Devant ces langues, des torrents reprenaient ces roches et formaient des dépôts fluvio-glaciaires qui constituent de nos jours d’épaisses couches de sables, graviers, galets et argiles qui sont les matériaux les plus fréquents dans la région. Après la disparition des glaciers à partir de 14000 ans les actions torrentielles prédominèrent, créant les reliefs actuels. On assista à une inversion des écoulements : les glaciers coulaient vers le sud-ouest mais les rivières coulent vers le nord-est. L’érosion sculpta les collines et versants et les dépôts de fond de vallée contribuèrent à créer un fond plat qui devint marécageux par suite d’un mauvais drainage naturel. Les graviers et galets apportés par les affluents ( comme le Vaugelas ou le ruisseau de la Madeleine) se déposèrent en cônes de déjection très visibles dans la topographie. Lorsque les cônes des deux rives viennent à se rejoindre, ils constituent un seuil naturel en arrière duquel subsiste une zone plane mal drainée où peuvent se former des étangs naturels temporaires (comme cela est sous-entendu dans un texte de 1760). La vallée de la Bourbre est ainsi constituée d’une succession de marais séparés par des seuils naturels. Cette morphologie de la vallée a conditionné de tout temps l’habitat et les activités humaines, le premier se tenant à l’écart du fond de vallée pour se protéger des inondations au contraire des secondes qui furent installées au plus près de la Bourbre pour utiliser sa force motrice. Elle a imposé ses contraintes tant au niveau des échanges entre les deux rives de la vallée qu’à celui de l’alimentation en eau ou de la protection contre les crues des industries implantées le long de la rivière. Alain SCHREMBAC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aidez à faire venir les sables de façon simple :

Prélevez-en un là où vous êtes, tout simplement !

Depuis le sable des moraines, en passant par celui des torrents, des lacs, des rivières, des fleuves, des grottes, des déserts, des bords de mers, jusqu'au sable fossile des cavités subaquatiques, à l'exception du sable de construction, je vous invite à prélever 1/2 litre de sable à l'endroit où vous êtes : 2 poignées de sable pour faire venir internationalement la matière première nécessaire pour réaliser le diamant destiné à aller coiffer le projet "Le Solitaire... des marées" et rassembler les sables de toutes les mers du monde pour ce projet.

 

Comment ?

Faites-vous photographier en train de prélever vos 2 poignées de sable.
Ensuite, envoyez votre prélèvement
et la photo de votre collecte à l'adresse indiquée.

 

Détail

N'attendez pas de partir à l'autre bout du monde pour participer. Le sable qui est à côté de chez vous est intéressant à prélever au regard de quiconque habite de l'autre côté de la planète et inversement. Aidez à les faire venir !